Information COVID

 

LA SÉCURITÉ DES MEMBRES (EMPLOYÉS, PARTICIPANTS, CONSEIL D'ADMINISTRATION) DE LA MAISON DES JEUNES L’ESCAPADE DE VAL-BÉLAIR (MDJEVB) ET LE MAINTIEN DES SERVICES DE SANTÉ ET SERVICES SOCIAUX DANS LE CADRE DE LA CRISE DU COVID

- Le lavage des mains avec un un produit antiseptique est obligatoire avant d'entrer.

- Le port du masque est obligatoire à l'intérieur. Des espaces ont été désignées pour favoriser la distanciation.

- Il est obligatoire d'inscrire son nom à l'entrée et de signer la feuille de présence. En signant cette feuille, la personne confirme avoir lu et accepter les consignes d'hygiènes et elle affirme de pas ressentir de symptômes de la COVID-19 (toux, difficulté respiratoire, fièvre). Elle confirme qu'elle n'a pas été en contact avec une personne dont elle savait atteinte du COVID.

 


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Nous désirons rappeler que le secteur de Val-Bélair est toujours en pleine expansion. Il est le plus populeux de l’arrondissement de La Haute-Saint-Charles avec 28 450 habitants. Il possède aussi un bassin de jeunes très imposant avec 7 405 jeunes âgés de 0 à 17 ans. On recense 1 630 jeunes qui sont âgés de 13 à 17 ans (jeunes cibles du milieu de vie de la maison des jeunes). Si on regarde les chiffres qui correspondent à une partie des jeunes rejoints (12-25 ans) au travail de rue, on retrouve 8 400 personnes âgées de 13 à 34 ans.

Les jeunes sont touchés de plein fouet par la propagation du coronavirus. Voici quelques sphères où pour certains, c’est plus difficile : parcours scolaire, amitiés, relations familiales, vie sociale, relations amoureuses, emplois, revenus et perspectives d’avenir. Tout est chamboulé. Cette situation qui risque de perdurer pour plusieurs mois et ses répercussions seront présentes pour de nombreuses années.

Depuis le début de la pandémie, plusieurs actions en santé et services sociaux ont été mises sur pause. Toutes les énergies ont été concentrées sur la COVID-19. Mais les réalités du quotidien et les personnes en situation de vulnérabilité se sont-elles évaporées ? Non. Au contraire, plusieurs situations du quotidien sont devenues encore plus difficiles.

Bien que souhaitées, les mesures prises pour atténuer les conséquences de la pandémie laissent en plan plusieurs autres réalités difficiles. Pendant que nous passons des heures et des journées entières à ajuster notre tir pour maintenir des services de qualité, la vie, elle, continue. Le comité réflexion consommation cannabis, les rencontres avec les jeunes autour d’un café dans un contexte de proximité, les « rides » de char où on peut jaser avec un « kid », les saucisses sur le feu au parc de la Chanterelle… tout est devenu plus complexe.

L’équipe de travail, les membres du conseil d’administration et leurs familles sont aussi touchés par la COVID-19. La situation demande énormément de résilience et d’adaptation. Il est important de préserver la santé de ces personnes. Sans une équipe et des membres de conseil d’administration en santé, on ne peut poursuivre notre travail auprès des jeunes et des personnes plus vulnérables. Leur santé physique doit être protégée, mais aussi leur santé mentale.

Pour le milieu de vie, nous maintenons les services, mais nous favoriserons aussi l’extérieur du bâtiment (cour avant et arrière, stationnement, terrasse) jusqu’en octobre. Un maximum de jeunes par étage est accepté.

Reconnu comme service de soins de santé et de services sociaux prioritaires[1] par le gouvernement du Québec dès les premières semaines de la crise, notre organisme a à cœur la poursuite de ses activités de façon sécuritaire.



[1] Les ressources spécialisées pour des clientèles vulnérables et de leurs proches (violence conjugale, itinérance, cancer, ressources communautaires ou privées offrant de l’hébergement en dépendance, soins palliatifs et de fin de vie, personnes démunies, personnes en situation d’immigration, aînés, santé mentale, mère-enfant, prénataux et postnataux, jeunes en difficulté et leur famille, personnes ayant une déficience intellectuelle, physique ou un trouble du spectre de l’autisme, victimes d’actes criminels) sont considérées prioritaires.